INTRODUCTION  à Propos de 

 l'histoire de l'Afrique  sur la

Colonisation

à la suite des Masques et leur symbolisme

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On connaît la célèbre formule : « nos ancêtres les Gaulois » qui enseignaient les instituteurs français aux jeunes Africains pendant la période coloniale .
L’Européen en effet, distinguait deux humanités : l’une qui avait une histoire, un passé, une civilisation : l’autre qui n’en avait pas, vivant dans les ténèbres, dans la barbarie.
Lorsqu’il évoquait la civilisation, il ne pouvait s’agir que de la civilisation européen

                                                           

Aussi l’Européen arrivait-il à justifier la colonisation par des considérations humanitaires ou culturelles. « Il faut aider les peuples comme ceux de l’Afrique à sortir de la barbarie en leur donnant des modèles culturels, de systèmes politiques et religieux dignes de ce nom » se disait –il.
La première conséquence de ce état d’esprit est la méconnaissance totale de l’histoire africaine, non seulement par les Européens mais même par une catégorie d’Africains « occidentalisés ».
Ainsi l’histoire de Jeanne d’Arc, de Louis XIV, de Napoléon ou du château de Versailles est-elle familière à la plupart des jeunes Sénégalais, Ivoiriens , et autres Congolais, alors qu’ils ignorent jusqu’au non d’Askia Mohamed du Songhaï, de Lalibela d’Ethiopie ou de Koumbi Saleh, capitale de l’ancien empire du Ghana.

Fort heureusement, depuis la décolonisation du continent noir, l’enseignement l’histoire africaine est remis à l’honneur.
Car cette histoire existe bel et bien et elle peut être connue.

N’est- ce-pas par des documents que l’on connaît l’histoire des hommes ?

Documents écrits, mais aussi traces et témoignages.

De plus l'Afrique dispose d'une catégorie d'hommes très instruits sur son passé.

 

 

Ces hommes, sorte de bardes ou de troubadours appelés Djéli(griots) dans les sociétés mandingues de l'Ouest africain, sont des archivistes doués d'une mémoire prodigieuse.

Certains d'entre eux sont de véritables généalogistes, capables de vous réciter la liste des dynasties et des rois sur une période de plusieurs décennies sinon de plusieurs siècles !

Les vieillards aussi sont la mémoire de l'Afrique:

Banzouman Sissoko(1890-1987), le plus célèbre griot du Mali.

Né aveugle, il apprit néanmoins à jouer du ngoni (sorte de guitare).

 Il était le véritable dépositaire de l'histoire de son pays.

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le sage malien Amadou Hampaté Ba dit que chaque fois que l'un d'eux meurt c'est une bibliothèque qui brûle!

Ces hommes sont en effet les dépositaires de l'histoire africaine, qu'ils transmettent de bouche à oreille.

Quant aux traces du passé africain, elles abondent sur le continent.Nous citerons, entre autres, les ruines d'anciennes cités comme Koumbi Saleh (capitale de l'empire du Ghana), celles du grand Zimbabwé (Afrique australe), de Niani (capitale de l'empire du Mali); les fameuses têtes de bronze du Bénin, et toutes les sortes d'oeuvres d'art. 

                                                            

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vidéo c'est nous les Africains qui revenons de loin

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On a affirmé un peu trop rapidement que l'histoire de l'Afrique est impossible à reconstituer parce que le continent noir n'a pas connu de systèmes d'écriture. 

C'est là une affirmation erronée.

En effet, l'Afrique noire précoloniale ne connaît pas moins de sept systèmes d'écriture: les écritures arako ( des yoruba du Sud Nigeria); giscandi (des Kikuyu du Kenya); nsibidi ( des Efik du Nigeria); mende (en Sierra Léone), par exemple.

 ici Premier alphabet bamun(1895-96)

Pour des raisons historiques, ces systèmes d'écritures n'ont malheureusement pas connu le développement de ceux des peuples asiatiques et européens.

Il faut par ailleurs aussi rappeler que les Arabes et les Européens qui visitèrent l'Afrique avant la conquête coloniale nous ont laissé une masse considérable de documents écrits sur l'histoire africaine.

Ces documents étaient copiés et parfois même composés par des Africains lettrés qui maîtrisaient l'arabe.

Grâce à la synthèse de ces différents textes,on peut se faire une idée mais aussi précise du passé africain.

La période qui va du XI° au XVI° siècle en est sans conteste la plus glorieuse, en effet durant ces six siècles , il y a eu l'éclosion et le développement de nombreux ensembles politiques: c'est l'ère des royaumes et empires africains.

                                                             

 

 

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au temps des

Grands Empires africains

L'empire de Ghana (Xe siècle)

L'épopée des Almoravides,"les moines du désert"(en 1076)

Kankou-Moussa, empereur du Mali (en 1324)

L'or du Soudan (en 1599)

Les Portugais en Afrique (XVe et XVIe siècles)

Tomboctou, la perle du Soudan (XVIe siècle)

Sankoré, l'université du Tombouctou(XVIe siècle Mali actuel)

Un Toulousain épouse une princesse noire... (XVe siècle)

L'Empire songhaï- Sonni Ali Ber et Askia Mohamed(XVIe siècle)

La disparition de l'Empire songhaï (XVIe siècle)

Le siècle du grand Djolof (XVe et XVIe siècles (Sénégal actuel)

L'islam et les sociétés africaines (XIe siècle)

Les cités- Etats haoussa(XVe et XVIe siècles (Niger et Nigeria actuels)

Idris II Alaoma (1580-1617)

A la cour du Mogho naba (XVIe siècle (Actuelle république de Haute-Volta)

Ifé et Bénin hauts lieux de l'art africain (XVe et XVIe siècles (Nigeria actuel)

Les armées africaines

Les migrations bantou( XVe et XVIe siècles)

Le règne du roi chrétien du Congo (XVIe siècle (Congo actuel)

Le mystère de Zimbabwé ( XVe siècle) (Mozambique, Zimbabwé actuels)

La civilisation swahilie (XVe et XVIe siècles (Côté de l'océan Indien, du Sud de la Somalie aux Comores)

Lalibela: "Le Saint Louis  éthiopien"  (XIIIe siècle (Ethiopie actuelle)

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                        Serge Gainsbourg- Banana Basadi Balalo 

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