BILAN ECONOMIQUE DE LA CONOLISATION

CONSEQUENCES  DEMOCRAPHIQUES & SOCIALES EN AFRIQUE

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BILAN ECONOMIQUE DE LA COLONISATION EN AFRIQUE

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Le bilan économique de la colonisation en AFRIQUE  étudie les conséquences économiques de la colonisation du continent, qui s'étend de la fin du XIX^e siècle à la deuxième moitié du XX^e siècle.

En l'espace d'une trentaine d'années de 1880 à 1914, le continent africain connaît des changements rapides et importants, consécutifs à la conquête de son territoire et à l'établissement subséquent des colons.

 

Alpha Blondy- Sales Racistes

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La stabilisation des colonies se poursuit ensuite.

L’impact de la colonisation sur l’Afrique est un sujet très controversé.

Quoi qu'il est difficile d'imputer toutes les évolutions intervenues pendant cette période à la colonisation, l'Afrique est indéniablement transformée par ce phénomène.

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Alpha Blondy- Bory Samory

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CONSEQUENCES DEMOGRAPHIQUES et SOCIALES LIEES A :

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(1)  LA TRANSITION DEMOGRAPHIQUE

La colonisation contribue directement à la transition démocratique du continent, causant un flux de population qui va déterminer les futures structures de l’Afrique post-coloniale.

 

En 1880 la population africaine était estimée à 120 millions.

Jusqu'en 1935, la progression démographique est estimée à 37,5 %, pour aboutir à une population de 165 millions de personnes.

 

 

Le régime colonial avait contribué en effet à réduire le taux de mortalité en important et appliquant des techniques modernes de lutte contre les épidémies, mais aussi en créant un réseau de transports moderne qui permet d’acheminer les vivres jusqu’aux zones de famine.

 

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(2)-Les guerres mondiales

Les deux guerres mondiales ont eu des effets importants sur le continent africain.

Lors de la Première Guerre mondiale, plus d’un million de soldats africains participent aux campagnes ou aux opérations militaires en Europe ; tous les pays africains sont impliqués.

 

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Si l'Afrique dispose de peu de soldats de formation au début des hostilités, commence alors ce que le gouverneur français Angoulvant appelle une "véritable chasse à l’homme", aussi qualifiée de nouvelle traite des Noirs.

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Nombreux sont les hommes, femmes et enfants, recrutés, souvent de force, pour servir de porteurs et suppléer aux moyens dont dispose traditionnellement l’intendance pour ravitailler les armées, comme la route, le rail ou les animaux de charge.

                                                      

 

Plus de 150 000 soldats et porteurs perdent la vie au cours du premier conflit.

Le nombre des blessés et mutilés est encore plus élevé.

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Le rapatriement des soldats est accompagné en 1918-1919 par une épidémie de grippe qui touche tout le continent.

La guerre ouvrit de nouveaux horizons à de nombreux Africains, en particulier aux membres de l’élite cultivée. 

 

Dans nombre de régions d’Afrique, la guerre a favorisé sinon toujours l’éveil d’un mouvement nationaliste, du moins le développement d’une attitude plus critique de l’élite cultivée à l’égard du pouvoir colonial, et donc le développement d'une élite qui sera plus tard appelée à gouverner.

 

                                                                              

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(3)-Nouvelles structures administratives

 

Les systèmes de gouvernement indigènes furent affaiblis, au profit de systèmes imposés artificiellement aux populations locales.

Presque tous les États africains ont en effet été créés après des conquêtes, ainsi qu’après la déposition ou l’exil des dirigeants indigènes

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En revanche, la colonisation a laissé à de nombreux pays africains un appareil administratif plutôt efficace, atteignant les villages les plus reculés.

                                                      

 

 

De nouveaux systèmes judiciaires, de nouvelles bureaucratie furent introduites. Dans presque tous les États indépendants d’Afrique (excepté ceux qui sont musulmans), les hautes cours de justice introduites par les autorités coloniales ont été maintenues et, dans les anciennes colonies britanniques, elles l’ont été non seulement dans leurs formes (les perruques et les robes ont même parfois été conservées, malgré le climat), mais aussi dans leur contenu et leur éthique.

                                                     

 

La colonisation a contribué à créer, au niveau géopolitique, des États indépendants et modernes. Partition et conquête coloniales ont refaçonné le visage politique de l’Afrique.

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À la place des centaines de clans, de groupes de lignage, d’États-cités, de royaumes et d’empires, sans frontières nettement délimitées, existaient maintenant près de cinquante nouveaux États aux tracés généralement fixes.

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Les frontières des États telles qu’elles ont été établies pendant la période coloniale n’ont pas été beaucoup modifiées depuis l’indépendance.

                                                          

 

En revanche, il est aussi possible de dire que le découpage des frontières après le départ des colons a été un facteur d'instabilité institutionnelle interne pour nombres de pays africains où cohabitent différentes ethnies, en particulier dans des pays où l'administration coloniales s'appuyait sur (et favorisait) certaines ethnies pour gouverner.

                                                        

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Débats

Un enrichissement des pays colonisateurs ?

La question de savoir dans quelle mesure la colonisation a bénéficié aux pays colonisateurs fait débat.

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La colonisation conduit à l’apparition d’un nombre croissant de compagnies bancaires, commerciales et maritimes étrangères, toujours en existence aujourd'hui.

Les Africains et entreprises locales furent ainsi éliminées des activités économiques les plus profitables.

Pour prendre quelques exemples types :

Pour les commandes d'infrastructures, des sociétés comme Colas étaient engagées, tandis que les subventions aux productions agricoles enrichissaient la CFSO (Compagnie forestière Sanga-Oubangui), la CFAO (Compagnie financière de l'Afrique occidentale), la CICA (compagnie industrielle et commerciale africaine) ou encore la SCOA (Société Commerciale de l'Ouest Africain)

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" La [...] difficulté quand on veut établir un bilan objectif est que dans la mesure où les colonies les ex-colonies les territoires de la Communauté sont imbriqués dans le système économique français il devient presque impossible établir une discrimination entre avantage et le coût le rendement et la charge.

Dès l'instant où les territoires sont intégrés au système économique français simultanément ils représentent pour l’État un certain nombre de milliards de dépenses inscrites au budget pour des entreprises et des personnes privées un certain nombre de milliards un montant assez analogue ailleurs de revenus ou de commandes. »

Raymond Aron

 

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Alpha Blondy- Les ennemis de l'Afrique ce sont les Africians

 

 

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L'EMPIRE COLONIAL

ET LE PARTAGE DE L'AFRIQUE

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Empires coloniaux

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Carte du Monde présentant les possessions coloniales en 1945

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Tiken Jah Fakoly- Plus rien ne m'étonne

Tiken Jah Fakoly - Plus rien ne m'étonne par radiblog

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Les empires coloniaux sont des territoires que des États disposant d'importantes forces militaires et navales se sont appropriés au cours des temps sur la quasi-totalité du globe.

Si certains ont d'abord pratiqué une politique d'isolement volontaire, tel le Japon de la Période Edo, ils ont pu plus tardivement s'y lancer à leur tour, comme le Japon en Asie dans les décennies 1930 et 1940, dont l'expansionnisme marque le début effectif de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

Pour les pays ouest-européens, la constitution de leurs empires découle de la période des Grandes découvertes européennes, grâce aux progrès de la navigation (gouvernail d'étambot, boussole, cartographie, sextant) et à la généralisation des  armes à feu.

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Empire colonial Français

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L’empire colonial français était l'ensemble des territoires d'outre-mer colonisés par la France.

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Commencé au XVI^e siècle, il a connu une évolution très contrastée selon les époques, aussi bien par son étendue que par sa population ou sa richesse.

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Les possessions coloniales ont connu différents statuts et modes d'exploitation, des colonies antillaises esclavagistes du XVII^e siècle et du XVIII^e siècle à l'Algérie française, partie intégrante de la France à certaines périodes,

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en passant par les protectorats de Tunisie et du Maroc et les territoires sous mandat de Syrie et du Liban.

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On distingue généralement deux périodes concernant les empires coloniaux f français, le pivot étant la Révolution et l'époque napoléonienne au cours desquelles la France perdit les derniers restes de sa première aventure coloniale.

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Le premier espace colonial, constitué à partir du XVI^e siècle comprend des territoires nord-américains, quelques îles des Antilles, les Mascareignes et des établissements en Inde et en Afrique.

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Le I^er empire colonial s'étendait sur 8 013 624 km².

La Guerre de Sept ans, qui met un frein aux ambitions coloniales de la France, se solde par la perte du Canada et de l'Inde à l'exception de quelques établissements mineurs.

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Il survit malgré tout et connaît une certaine prospérité grâce aux exportations antillaises (Saint-Domingue,Martinique, Guadeloupe) de café et surtout de sucre entre 1763 et la fin des années 1780.

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vidéo- le Douanier Rousseau

La Compagnie Créole * Vive le douanier Rousseau * par musiclover4

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Il s'effondre brutalement dans la décennie suivante avant de disparaître presque entièrement durant l'époque napoléonienne.

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Le  second espace colonial  constitué à partir des années 1830, se compose principalement de régions d'Afrique acquises à partir des anciens comptoirs, mais aussi d'Asie (Indochine) et d'Océanie (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Nouvelles-Hébrides).

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Danse Polynésienne vidéo

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Ce second empire colonial fut au cours de la seconde moitié du XIX^e et au XX^e siècle le deuxième plus vaste du monde, derrière l'empire colonial britannique.

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Présent sur tous les continents, il s'étendait à son apogée, de 1919 à 1939, sur 12 347 000 km².

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En incluant la France métropolitaine, les terres sous souveraineté française atteignaient ainsi la superficie de 12 898 000 km², soit près de 1/10^e de la surface de la Terre, abritant une population de 110 millions d'habitants à la veille de la Seconde Guerre mondiale, soit 5 % de la population mondiale à l'époque.

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Aujourd'hui, les restes de ce large empire colonial constituent la France d'Outre-Mer (ou "DOM-TOM"), une douzaine de territoires insulaires dans l'Atlantique, les Antilles, l'océan Indien, le Pacifique Sud, au large de l'Antarctique , ainsi que la Guyane sur la côte nord de l'Amérique du Sud, pour une superficie émergée totale de 119 394 km², soit à peine 1 % de la superficie de l'empire colonial à son apogée entre les deux guerres mondiales.

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D'une faible superficie émergée, ces DOM-TOM permettent toutefois à la France de revendiquer la 2^e plus grande zone économique exclusive (ZEE) au monde, couvrant 11 035 000 km² d'océans, juste derrière celle des États-Unis.

 

Il vivait en 2013 dans ces territoires 2 691 000 personnes qui jouissent d'une représentation politique au niveau national, ainsi que de divers degrés d'autonomie.

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Bernard Lavilliers et Jimmy Cliff

Mélody tempo harmony

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DE L'AFRIQUE  ANCIENNE

A CELLE D'AUJOURDHUI

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(1) DE L'AFRIQUE ANCIENNE...

 

 

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L'Afrique précoloniale connaît donc des Etats bien organisés, des villes peuplées des arts florissants et des hommes d'Etat conscients de leur devoir.La disparition de ces civilisations prospères est en partie liée à leur confrontation avec celles des étrangers, principalement les Européens.

Les premiers contacts Afrique noire-Europe remontent à la fin du XV° siècle: après une première période de rapports presque courtois, fondés sur le commerce de l'or, de l'ivoire et des épices, les choses se gâtent très vite par la faute des Européens.

 

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Alpha Blondy- Mon père avait raison

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Ainsi,dans l'ancien royaume du Congo, les rois africains adoptent le christianisme des Portugais et acceptent une coopération fondée sur le respect mutuel de la souveraineté des deux pays. Mais les Portugais, qui ne voient dans le Congo qu'un réservoir de main-d'oeuvre pour leurs colonies d'Amérique, contribuent à sa destruction au XVIe siècle.

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Durant les trois siècles suivants, l'Afrique est "saignée à blanc" par les négriers européens.Entre vingt et cent millions d'Africains (selon les sources) sont arrachés au continent et dispersés à travers les Amériques. Nul ne peut encore aujourd'hui mesurer l'impact réel qu'a eu cette véritable saignée humaine sur l'avenir du continent africain.

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Tiken Jah Fakoly - Mon Pays va mal

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DE L'AFRIQUE ANCIENNE DONC

A

(2)CELLE D'AUJOURD'HUI....

La deuxième rencontre Afrique noire-Europe se situe dans la seconde moitié du XIXe siècle, lors de la Révolution industrielle.

Durant la première période, l'Afrique a donné ses enfants pour enrichir les colons européens en Amérique et les négociants armateurs de Liverpool, Londres, Nantes, Bordeaux, Barcelone, Amsterdam, Anvers.

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Avec la Révolution industrielle, ce sont les matières premières que l'Europe vient désormais chercher en Afrique. Pour parvenir à ses fins, l'Europe doit soumettre par la violence les derniers Etats africains.Commence alors la période, avec son système d'exploitation économique et d'aliénation culturelle. Marquée par ce passé douloureux, l'Afrique accède enfin à l'indépendance dans les années 1960.

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Etats Africains indépendant dans les années 1960

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Carte de l'Afrique en 1910

 

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Avant 1910 et même après,et au delà.....

L'histoire de l'Afrique connaît les mêmes trois grandes "révolution techniques" que le reste de l'histoire mondiale, chacune d'elles bouleversant profondément les modes de vie antérieurs:

* La "révolution du feu" intervenues (selon les hypothèses) il y a 800 000 à 400 000 ans, qui a donné au genre humain le moyen de modifier les milieux naturels (au profit du sien: la savane et la prairie), d'être un prédateur beaucoup plus efficace et de s'alimenter de nutriments cuits ou à faire cuire après les avoir abattus.

 

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* La "révolution néolithique" intervenue (selon les aires géographiques) il y a  8000 à 2 000 ans avant notre ère, marquée par la "sédentarisation et l'agriculture;

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* La "révolution industrielle", intervenue depuis deux siècles environ, et qui a donné au genre humain accès à l'énergie électrique et aux énergies fossiles et fissiles.

L'Afrique du Nord, berceau des berbères fut tout à tour sous l'emprise des Phéniciens(notamment avec le comptoir de Carthage au nord-est de l'actuelle Tunisie) au Ier millénaire avant notre ère, des Romains, et des Arabes. Aujourd'hui, l'Afrique du Nord est majoritairement musulmane.Mais l'Afrique du Nord a aussi été l'objet de la colonisation.

 

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En Afrique sub-saharienne, se sont développés des empires et des royaumes médiévaux.

Certains, essentiellement au nord du 10e parallèle, seront islamisés à partir du VIIe siècle. Pour finir, l'Afrique fut l'objet de la colonisation au XIXe siècle et se décolonisa progressivement de 1910 à 1975.

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Michel Sardou- Le Temps des Colonies

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Colonisation

La colonisation est un processus d'expansion territoriale et/ou démographique qui se caractérise par des flux migratoires se déroulant sous la forme d'une immigration, d'une occupation plus ou moins rapide voire d'une invasion brutale d'un territoire.

 

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Dans ses formes les plus extrêmes, la colonisation peut s'accompagner d'une marginalisation, d'une réduction - et dans les cas les plus féroces- de massacres ou de génocide des populations autochtones.

La colonisation peut avoir pour but l'exploitation d'avantages réels ou supposés (matière première, main- d'oeuvre, position stratégique, espace vital , etc.) d'un territoire au profit de sa métropole ou de ses colons.

 

Outre les préoccupations mercantiles, elle prend souvent prétexte de notions floues telles que le « développement de la civilisation » ou la « mission civilisatrice » pour justifier l'exploitation d'un espace géographique, la mise sous tutelle et la domination économique, mais aussi politique, culturelle, religieuse.

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La Race Blanche, Chanson Coloniale

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INTRODUCTION  à Propos de 

 l'histoire de l'Afrique  sur la

Colonisation

à la suite des Masques et leur symbolisme

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On connaît la célèbre formule : « nos ancêtres les Gaulois » qui enseignaient les instituteurs français aux jeunes Africains pendant la période coloniale .
L’Européen en effet, distinguait deux humanités : l’une qui avait une histoire, un passé, une civilisation : l’autre qui n’en avait pas, vivant dans les ténèbres, dans la barbarie.
Lorsqu’il évoquait la civilisation, il ne pouvait s’agir que de la civilisation européen

                                                           

Aussi l’Européen arrivait-il à justifier la colonisation par des considérations humanitaires ou culturelles. « Il faut aider les peuples comme ceux de l’Afrique à sortir de la barbarie en leur donnant des modèles culturels, de systèmes politiques et religieux dignes de ce nom » se disait –il.
La première conséquence de ce état d’esprit est la méconnaissance totale de l’histoire africaine, non seulement par les Européens mais même par une catégorie d’Africains « occidentalisés ».
Ainsi l’histoire de Jeanne d’Arc, de Louis XIV, de Napoléon ou du château de Versailles est-elle familière à la plupart des jeunes Sénégalais, Ivoiriens , et autres Congolais, alors qu’ils ignorent jusqu’au non d’Askia Mohamed du Songhaï, de Lalibela d’Ethiopie ou de Koumbi Saleh, capitale de l’ancien empire du Ghana.

Fort heureusement, depuis la décolonisation du continent noir, l’enseignement l’histoire africaine est remis à l’honneur.
Car cette histoire existe bel et bien et elle peut être connue.

N’est- ce-pas par des documents que l’on connaît l’histoire des hommes ?

Documents écrits, mais aussi traces et témoignages.

De plus l'Afrique dispose d'une catégorie d'hommes très instruits sur son passé.

 

 

Ces hommes, sorte de bardes ou de troubadours appelés Djéli(griots) dans les sociétés mandingues de l'Ouest africain, sont des archivistes doués d'une mémoire prodigieuse.

Certains d'entre eux sont de véritables généalogistes, capables de vous réciter la liste des dynasties et des rois sur une période de plusieurs décennies sinon de plusieurs siècles !

Les vieillards aussi sont la mémoire de l'Afrique:

Banzouman Sissoko(1890-1987), le plus célèbre griot du Mali.

Né aveugle, il apprit néanmoins à jouer du ngoni (sorte de guitare).

 Il était le véritable dépositaire de l'histoire de son pays.

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le sage malien Amadou Hampaté Ba dit que chaque fois que l'un d'eux meurt c'est une bibliothèque qui brûle!

Ces hommes sont en effet les dépositaires de l'histoire africaine, qu'ils transmettent de bouche à oreille.

Quant aux traces du passé africain, elles abondent sur le continent.Nous citerons, entre autres, les ruines d'anciennes cités comme Koumbi Saleh (capitale de l'empire du Ghana), celles du grand Zimbabwé (Afrique australe), de Niani (capitale de l'empire du Mali); les fameuses têtes de bronze du Bénin, et toutes les sortes d'oeuvres d'art. 

                                                            

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vidéo c'est nous les Africains qui revenons de loin

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On a affirmé un peu trop rapidement que l'histoire de l'Afrique est impossible à reconstituer parce que le continent noir n'a pas connu de systèmes d'écriture. 

C'est là une affirmation erronée.

En effet, l'Afrique noire précoloniale ne connaît pas moins de sept systèmes d'écriture: les écritures arako ( des yoruba du Sud Nigeria); giscandi (des Kikuyu du Kenya); nsibidi ( des Efik du Nigeria); mende (en Sierra Léone), par exemple.

 ici Premier alphabet bamun(1895-96)

Pour des raisons historiques, ces systèmes d'écritures n'ont malheureusement pas connu le développement de ceux des peuples asiatiques et européens.

Il faut par ailleurs aussi rappeler que les Arabes et les Européens qui visitèrent l'Afrique avant la conquête coloniale nous ont laissé une masse considérable de documents écrits sur l'histoire africaine.

Ces documents étaient copiés et parfois même composés par des Africains lettrés qui maîtrisaient l'arabe.

Grâce à la synthèse de ces différents textes,on peut se faire une idée mais aussi précise du passé africain.

La période qui va du XI° au XVI° siècle en est sans conteste la plus glorieuse, en effet durant ces six siècles , il y a eu l'éclosion et le développement de nombreux ensembles politiques: c'est l'ère des royaumes et empires africains.

                                                             

 

 

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au temps des

Grands Empires africains

L'empire de Ghana (Xe siècle)

L'épopée des Almoravides,"les moines du désert"(en 1076)

Kankou-Moussa, empereur du Mali (en 1324)

L'or du Soudan (en 1599)

Les Portugais en Afrique (XVe et XVIe siècles)

Tomboctou, la perle du Soudan (XVIe siècle)

Sankoré, l'université du Tombouctou(XVIe siècle Mali actuel)

Un Toulousain épouse une princesse noire... (XVe siècle)

L'Empire songhaï- Sonni Ali Ber et Askia Mohamed(XVIe siècle)

La disparition de l'Empire songhaï (XVIe siècle)

Le siècle du grand Djolof (XVe et XVIe siècles (Sénégal actuel)

L'islam et les sociétés africaines (XIe siècle)

Les cités- Etats haoussa(XVe et XVIe siècles (Niger et Nigeria actuels)

Idris II Alaoma (1580-1617)

A la cour du Mogho naba (XVIe siècle (Actuelle république de Haute-Volta)

Ifé et Bénin hauts lieux de l'art africain (XVe et XVIe siècles (Nigeria actuel)

Les armées africaines

Les migrations bantou( XVe et XVIe siècles)

Le règne du roi chrétien du Congo (XVIe siècle (Congo actuel)

Le mystère de Zimbabwé ( XVe siècle) (Mozambique, Zimbabwé actuels)

La civilisation swahilie (XVe et XVIe siècles (Côté de l'océan Indien, du Sud de la Somalie aux Comores)

Lalibela: "Le Saint Louis  éthiopien"  (XIIIe siècle (Ethiopie actuelle)

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                        Serge Gainsbourg- Banana Basadi Balalo 

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MASQUES DU SOUDAN

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Le Soudan est la République du Soudan, un pays arabe d'Afrique du Nord

 

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Le pays est bordé par la Libye et l'Egypte au nord, la mer Rouge, l'Erythrée et l'Ethiopie à l'est, le Tchad et la République centrafricaine à l'ouest et par le Soudan du Sud au sud.

 

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Culture

Mains peintes au henné et jabana (pot à café )

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Ici la statue d'un roi Nubien  du Soudan

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MASQUES DU SOUDAN (PROVENANCE D'AUTRES PAYS FRONTIERS)

- Masques Ngbaka -

   visage ovale

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"Si tu veux te nourrir de mangue, lapide le singe qui est sur le manguier "

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Les masques Ngbaka les plus connus se nomment Dagara et sont portés pendant et après les cérémonies d'initiation.

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On rencontre le masque dans les savanes des pays Soudanais et des pays Bantous.

comme on le rencontre dans les forêts du Golfe de Guinée et de la cuvette Congolaise.

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Mundari Dance from South Sudan

 

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carte linguistique du Soudan et du Soudan Sud

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